Thomas de la Pinta

Toutes les subtilités de l’eau-forte et de l’aquatinte ouvrent les portes de l’imaginaire.

Utilisé dès le Moyen-Âge par les orfèvres arabes en Espagne et à Damas, l’eau forte est, dès le 15e siècle appliquée dans le domaine de l’image imprimée par de grand graveur comme Urs Graf ou Albrecht Dürer.

Puis plus tard avec l’aquatinte et le burin exploité par Gustave Doré ou Goya…

Je propose deux formules.

Tout d’abord, une journée d’initiation à deux techniques: L’eau forte et l’aquatinte. Ce qui permet d’avoir un aperçu de la gravure et vous repartez avec une petite plaque gravée et quelques tirages. 85 euros la journée.


La deuxième c’est un stage de 3 jours où nous faisons trois techniques: vernis mou, aquatinte et eau forte sur deux plaques. Cette formule permet de pousser plus en détail ma technique. 250 euros les 3 jours.

Tout ça sans même savoir dessiner !! on improvise et on se fait plaisir.

Pour la journée d’initiation, prévoyez un petit dessin 10 par 15 ou une image et on verra ensemble ce qui est possible, un tablier, un petit carton à dessin pour les tirages Ainsi qu’un petit panier repas pour le midi ( rapide car les plaques sont dans l’acide !! )
La journée se déroule de 9h30 à 16h30 à peu près.
Et je prends en moyenne 3 personnes par session.

TECHNIQUE:

Mes gravures sont réalisées en deux techniques: le vernis mou puis l’aquatinte qui sont des techniques en taille douce.

le vernis mou: la plaque est polie puis dégraissée. J’y applique un vernis mou et couvre ensuite la plaque d’une feuille de soie sur laquelle je dessine au crayon(1).

1

Le dessin terminé, je retire cette feuille qui dégarnira le cuivre aux endroits où, sous l’effet de la pression exercée par le crayon. Je n’ai plus alors qu’à plonger la plaque dans l’acide pour la graver.

Premier tirage en noir (2).

2

L’aquatinte: elle permet de réaliser les aplats. La plaque reçoit sur toute sa surface une fine couche de poussière de résine le grain. Cette couche de résine est répandue uniformément en plaçant la plaque dans une boite qui a préalablement soulevé une masse de poussière de résine.

Les grains tombent alors lentement sur la surface du cuivre. Le grain posé, je le fixe sur la plaque en la chauffant. Ainsi fait, l’acide attaquera la plaque entre ses grains. Je vernis ensuite les parties que je ne veux pas graver et plonge ma plaque dans l’acide, la ressort, revernis d’autres endroits pour stopper l’attaque, la replonge….

L’opération peut se dérouler en quatre ou cinq fois afin d’obtenir différentes morsures.

Plus je laisse la plaque dans l’acide, plus le creux sera profond, et donc des valeurs fortes Deuxième état en noir pour voir si mes différentes valeurs sont bonnes (3).

3

Puis premier tirage en couleur (4).

4

Ensuite à l’aide de différents outils, je retravaille le cuivre directement pour ramener de la lumière ou assombrir certaines parties et je réalise des essais en couleur..

La plaque terminée, je pose et mélange mes couleurs directement sur la plaque. J’essuie en surface pour faire apparaître les blancs et pose le cuivre sur la presse et y place une feuille légèrement humide.

La pression du rouleau permet d’aller chercher l’encre au fond des creux de la plaque.

Tirage final BAT ( Bon à Tirer)

Les épreuves sont numérotées et signées.

Le vernis mou et son tirage d’essai…

Aquatintes et première épreuve en noir…

Tirage en couleurs…